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Mon approche de la méditation, c'est le bonheur!

Méditer pour être heureux

"Mon approche de la méditation, c'est le bonheur!

 A quoi sert de méditer, si c'est pour vous enfermer dans votre intériorité, et ressasser vos malheurs passés et à venir? L'idée c'est d'être ici et maintenant, bien ancré dans le présent, attentif à vos sensations, conscient des émotions et des pensées qui vous traversent... Sans vous laisser emporter.

La liberté passe par la maîtrise de notre esprit, et pour cela il faut lâcher ses résistances psychologiques... Certains l'enseignent avec un bâton, d'autres en vous plantant sur votre coussin, en silence pendant des heures etc.

Moi, je crois à la joie de vivre, et à la bonne humeur, qui sont communicatives, et ouvrent nos horizons ».

Cendrine Escallier

Présentation

  • Pratique la méditation quotidiennement (pleine conscience, Nidra Yoga)

  • Passionnée par les religions (quoique n'en ayant aucune!). Elève de Bruno Etienne 

  • A pratiqué le Kung-fu, notamment auprès de Maître Zhong Lian Bao

  • A effectué de nombreux stages et retraites de méditation depuis 20 ans

  • A étudié le Nidra yoga auprès d'André Riehl

  • Ancienne professeure d'histoire dans le secondaire

  • Diplômée de Sciences Po et la Sorbonne

  • Certifiée en psychologie positive (Université de Yale et Pennsylvanie)

  • Certifiée en méditation de pleine conscience,"mindfulness" (Université de Leiden).

J'ai découvert la méditation il y a une vingtaine d'années, lors d'un cours d'Anthropologie religieuse où notre Professeur, Bruno Etienne, nous présenta un mandala (un support de méditation dessiné et codifié, utilisé notamment dans les religions bouddhistes et hindouistes). L'année suivante, je partais 3 mois en stage en Inde, et visitais Dharamsala, la capitale des Tibétains en exil, où vit le Dalaï Lama. Je faisais ma première expérience de méditation (et de sortie de corps, quelle surprise!). J'étais fascinée par le calme, et la joie de vivre, qu'affichaient les moines.

A mon retour, ma valise était pleine de livres. Mon esprit était en ébullition (l'enthousiasme du débutant!), et mon corps également: je débutais l'apprentissage du Kung-fu, l'art martial pratiqué par les moines Bouddhistes Shaolin, auprès de Maître Zhong Lian Bao. Cette méditation en mouvement convenait alors parfaitement à la fougue de mes 20 ans! 

Pendant une dizaine d'années, je continuais de flirter avec la méditation et les philosophies orientales. En 2010, j'avais quitté l'Education nationale, où j'enseignais comme professeur d'histoire-géo, pour travailler dans le web en freelance, puis au sein d'une grande agence de publicité. J'étais relativement libre, j'avais la chance de travailler sur des dossiers souvent intéressants, cependant tensions et stress étaient mon quotidien. J'avais l'impression de ne plus tout à fait m'appartenir; j'étais victime de ce que l'on nomme "l'attention partielle continue", toujours rivée à mon téléphone, à mes mails, même lorsque je quittais l'entreprise.

C'est à cette époque que j'achetais l'art de la méditation de M. Ricard. Cela faisait quelques années que je n'avais plus lu ce type de livre, et son succès commercial avait avivé ma curiosité.

 

Je pris l'habitude de lire et relire ces pages tous les jours dans le métro. Calme, bienveillance, détachement, ancrage dans le présent etc., les mots m'apaisaient avant d'arriver au bureau. Ils me rappelaient les montagnes brumeuses de Dharamsala, où le temps semblait n'avoir aucune prise. J'achetais d'autres livres. Je franchissais à nouveau les portes de plusieurs centres bouddhistes : Tergar, Kadampa, Rigpa, et je commençais une formation à l'Institut d'Etudes Bouddhiques (par curiosité intellectuelle, plus que par une velléité avérée de me convertir... Toute organisation religieuse suscite autant mon intérêt qu'une certaine méfiance!)

 

Peu à peu le chemin prit forme. Je recommençais à méditer régulièrement (et parfois irrégulièrement, car c'est une pratique simple, mais pas facile) en groupe, puis seule également. Les temps de retraite s'allongeaient. L'enseignement me manquait. Un concours de circonstances (la capacité, la destinée, ou... Selon vos croyances!) me fit prendre conscience de ce que j'allais faire: enseigner la méditation, les philosophies orientales, mais aussi occidentales, qui l'avaient construites. Je transmettrai ce qui me tenait vraiment à coeur, cet attrait pour les "sagesses", mais aussi pour la joie de vivre, que j'avais toutes deux en moi depuis très jeune. 

Restait la question de la posture: devais-je ressembler à l'un de ces grands maîtres impénétrables? Me laisser pousser la barbe;)? Non, mon enseignement me ressemblerait: il serait joyeux, animé par une solide volonté de transmettre et de guider, une envie d'avancer avec les autres, dans la bienveillance et l'ouverture.

 

Parallèlement, je débutais une formation en Nidra yoga auprès d'André Riehl, un yoga "sans posture" (Shavasana, posture allongée), issu de la tradition yogique de la méditation. Ce yoga est connu pour ses effets sur le stress, le sommeil, ses qualités de relaxation... Mais c'est surtout une quête vers soi.

Je commençais à enseigner, et m'apercevais rapidement que ce qui primait dans mes cours, outre le contenu, était surtout l'énergie positive que j'avais à offrir aux autres: la joie d'être là, l'optimisme, la bienveillance, la volonté d'aider et de faire avancer, de devenir plus confiant en soi, et en la vie (malgré les hauts et les bas par lesquels nous passons tous... Sauf si vous êtes déjà un Bouddha!). 

J'avais lu Martin Seligman, le "fondateur" de la psychologie positive. Je repris ses bouquins, en lisait d'autres, et décidais finalement de m'inscrire à une formation (en ligne: merci internet et mon niveau d'anglais!) à l'Université de Yale. Je voulais donner à mon "capital naturel de positivité" une assise scientifique, et des outils que je puisse utiliser en stage. Pour tout dire, je traversais moi-même une période difficile, et j'expérimentais de façon réelle ces outils. 

Tout comme la méditation et le yoga, ils permettent notamment de travailler sur notre résilience, c'est à dire notre capacité à encaisser les coups plus vite et plus facilement.

La psychologie positive a une approche plus pratique, plus simple à mettre en oeuvre: il s'agit d'élever notre niveau de bien-être par des exercices à la portée de tous. Il n'y a rien de miraculeux, le "secret" réside dans la répétition de ces exercices, qui peu à peu changent nos habitudes (nos schémas mentaux), notre façon de nous percevoir, et de voir le monde qui nous entoure.

A bientôt, j'espère, dans un des stages!

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